Le système de ventilation de votre abri de protection est l’un des éléments clés de la protection offerte. De nombreux risques extérieurs peuvent entrainer un air vicié particulièrement dangereux pour les personnes atteintes de pathologies respiratoires. Certaines catastrophes pourront également causer une dégradation de la qualité de l’air telle que l’air ambiant s’avèrerait dangereux au point d’être mortel. Ci-dessous, quelques explications sur l’aspect impératif de disposer d’un système de ventilation opérationnel dans votre abri sous-terrain :
Ventiler l’abri est essentiel pour ses occupants :
De par sa conception, l’abri de protection sous-terrain limite fortement voire bloque parfaitement la circulation d’air entre l’extérieur et l’intérieur. Les dalles, murs et la terre entourant la construction fournissent une protection mécanique mais rendent également le bunker étanche à l’air. De la même manière, les ouvertures (entrée principale et sortie de secours) sont conçues pour être parfaitement étanches à l’air.
Quelques heures d’occupation d’un bunker totalement clos mèneraient tout bonnement à l’épuisement de l’oxygène dans l’air sans ce système de ventilation. Ainsi, ce dernier a le premier rôle essentiel de renouvellement de l’air intérieur. Par l’apport d’air frais et l’échappement de l’air vicié, les occupants du bunker sont capables de contrôler le taux d’humidité, d’oxygénation et de polluants divers dans l’enceinte du bunker.
On pourra noter que ce fonctionnement est relativement commun dans le secteur de la construction. Tout logement, même non enterré, doit s’équiper d’un système de ventilation efficacement conçu et dimensionné. La mise en place de VMC double-flux ou d’aérations aux portes et fenêtres sont par exemples les systèmes les plus répandus à cet effet dans l’habitat traditionnel.
Assainir l’air provenant de l’extérieur :
Là où le système de ventilation dépasse la fonction attendue dans la construction traditionnelle est sa capacité à débarrasser l’air extérieur de ses éléments nocifs. Pour cela, tout air aspiré de l’extérieur et envoyé dans le bunker passe au travers d’une série de filtres permettant sa dépollution. Particules fines, agents chimiques et autres concentration en éléments dangereux seront éliminés du flux d’air pour garantir sa respirabilité.
Ce système est également associé à un anti-retour, évitant les échanges d’air vicié / filtré dans le système pour un contrôle total de la qualité de l’air. Un débit-mètre complète l’installation pour apporter un flux d’air régulier et optimal dans l’enceinte de l’abri enterré. Chacun de ces composants est associé à un système de mesure et de suivi permettant aux occupants de contrôler régulièrement le bon fonctionnement de l’installation.
Enfin, l’air purifié fait l’objet d’une surpressions vis-à-vis de l’air extérieur. Cette surpression d’en général 60Pa, infinitésimale au regard de la pression atmosphérique moyenne permet simplement d’éviter toute entrée d’air extérieur non prévue (micro-fissures, erreurs de manipulation…). Cette surpression fait partie des éléments garants du bon fonctionnement de la ventilation dans votre abri NRBC.